Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bienvenue dans le monde de la banque

13 janvier 2010

Bébé

Aujourd'hui j'ai ouvert un livret à un petit bout de 15 jours.

J'ai vu la maman enceinte près du terme, je les ai appelé pour présenter mes voeux et voir si la nouvelle année leur avait apporté ce cadeau d'amour patiemment attendu.

C'est un garçon : mini pousse blotti dans sa poussette flambant neuve il dort sagement. Les parents sont fatigués, le marathon des biberons à commencé, celui de 5h du matin est dur mais ils sont heureux.

Une bouffée de bonheur est entrée dans mon bureau. J'adore ces moments là. C'est le coeur de mon métier, il bat fort, en rythme avec la vie de mes clients.

Publicité
Publicité
13 janvier 2010

Porto

Des fois tu as des clients charmants. Ca arrive. Ils ne font pas que pleurer dans ton bureau (ça arrive aussi, trop souvent à mon goût mais bon c'est la nature humaine...)

Je reçois tous les ans une gentille retraitée originaire du Portugal. On fait un tour du compte, elle m'explique sa vie laborieuse et ses 8 petits enfants. Cette dame a durement travaillé toute sa vie, et sa récompense c'est sa maison, là bas, au pays. Elle y va tous les ans pour 1 mois, elle se ressource car voyez vous c'est pas comme ici... je veux bien la croire.

On se quitte comme d'habitude avoir avoir discuté le "bout de gras". Moi j'ai rien vendu, shame on me, mais bon.. Elle me glisse qu'elle va repasser me voir, elle a petit quelque chose pour moi, "ah ? mais fallait pas..."

Ma gentille retraitée m'a ramené 2 bouteilles de porto, du vrai, hein, celui de là bas, un rouge et un blanc, à mettre au frais avant de servir.

Je bois à sa santé et lui souhaite une très bonne année !

Merci.

13 janvier 2010

Ingratitude

Aujourd'hui je suis en colère... Un peu moins qu'hier mais toujours choquée par le courrier que j'ai reçu, enfin, le courrier qui a été gentiment envoyé à ma direction.

Je ne comprends pas les termes employés à mon égard, j'ai le sentiment de m'être fait avoir en beauté et je dois avouer qu'hier j'étais un peu dégoutée du métier.

Bref pour vous situer les choses, je m'occupe du compte de Madame U. qui, elle, a beaucoup de mal à le gérer. Elle a fait des études, un master. Elle ne se voit pas accepter des contrats de travail qui ne sont pas en rapport avec ses hautes prétentions salariales. Elle préfère donc vivre des assedics et de la caf.

Nous nous sommes vues. Beaucoup. J'ai expliqué les limites de fonctionnement de son compte et les diverses conséquences si elle ne respectait pas celles-ci à chaque fois. Mais Madame U. considère les factures de portable et ses vacances comme prioritaires. Alors, ce que je lui disais lui passait par dessus la tête, c'était visible.

Madame U. passait souvent sans prévenir, pour s'interroger sur ses frais, s'étonner des montants  (forcément elle en a abusé) et les contester pour finir par pleurer, littéralement.

J'ai fait beaucoup pour elle, j'ai évité des rejets de chèques, j'ai payé les factures importantes, j'ai maintenu ses moyens de paiement alors que mon chef s'impatientait. Mais elle promettait toujours une rentrée d'argent et s'amendait m'expliquant chaque fois qu'elle allait faire attention.

Las, les comptes sont encore en vrac et elle me demande encore un effort sur ses frais que je ne peux lui accorder au vu du déroulement. Comprenez que je ne peux rien faire sans l'aval de mon vénéré chef qui ne l'avait guère en sympathie. Je lui propose de faire un courrier motivé et circonstancié expliquant ses difficultés et faisant appel à la mansuétude de la banque. Quelle cruche !

Voici donc l'introduction de cette lettre qui est passée directement par la case direction générale...

"Je viens par cette présente vous faire part de mon mécontentement hein ?. En effet je suis victime de malhonnêteté gloups d'escrocquerie regloups et d'abus de confiance sic ! de la part de ma conseillère"

Je ne te cache pas cher lecteur que là, j'ai blêmi...

"Je suis victime d'abus sur l'utilisation de mon découvert, beaucoup de frais que Madame X est incapable de m'expliquer"

Ca m'a achevé. Non seulement elle m'attaque personnellement mais en plus elle fait preuve d'une mauvaise foi éhontée.

Je tiens donc à répondre à cette personne :

"Madame,

Je regrette de vous avoir aidée tout au long de cette année. J'ai eu la faiblesse de croire que nous pourrions trouver une solution dans l'attente d'un travail et d'un revenu stable vous concernant et selon chacune de vos promesses de régularisation.

Voici ce que j'aurai dû faire : vous supprimer votre autorisation de découvert alors que vous l'utilisiez sans vergogne au delà de sa limite en montant comme en nombre de jours de débit. Vous n'auriez pu ni payer vos billets d'avion pour vos vacances, ni régler l'eau, le téléphone, votre loyer ou la cantine de vos enfants au vu des ressources limitées qui y étaient versées. Auquel cas vous auriez vraiment eu des raison de pleurer dans mon bureau. Vous m'auriez remis votre carte et votre chéquier, vous seriez en interdit bancaire et condamnée à vous présenter à nos guichets pour retirer de l'argent s'il y en avait...

Dans de telles circonstances j'aurai pu comprendre que vous vous en preniez à moi. Mais ici vous m'attaquez non seulement personnellement mais aussi en des termes disproportionnés. Si encore je m'étais enrichie de vos turpitudes financières et de votre sens particulier des priorités le goût n'en serait pas si amer... La gestion de votre compte sur l'année ne m'a apportée que des embarras et beaucoup de travail pour au final ne récolter que votre ingratitude. Dans votre lettre vous écrivez : "je me sens manipulée, trahie et utilisée" Sachez que ce sentiment est largement partagé.

Enfin si vous aviez mis autant de soin à suivre mes conseils pour éviter les frais qu'à écrire votre lettre nous n'en serions sûrement pas là. J'espère simplement ne pas avoir perdu l'envie d'aider mes clients.

Cordialement,

Votre conseillère."

18 décembre 2009

Un peu d'amour dans ce monde de brutes

Reçu ce jour une lettre un couple attendrissant. Ils sont en galère depuis 3 ans, les comptes sont chaotiques.

Ils attendent un heureux évènement pour mars/avril et font avec les moyens du bord : braderies, le boncoin etc...

Pas une dépense inutile. Le budget est tenu au plus juste. Et pourtant... Madame culpabilise, se dit qu'elle pourrait faire mieux. Il n'y a pas de quoi.

Je la rassure : "On va y arriver"
Ben oui je dis "on" parce que j'ai le sentiment d'accompagner mes clients, quand je le peux par la parole et par le geste, dans la mesure de mes maigres moyens

Elle a les yeux humides.
Les hormones sûrement.

"Allez, ça ira mieux l'année prochaine !"

Monsieur lui prend la main tendrement en sortant du bureau et la regarde visiblement très amoureux.
Elle penche la tête et sourit.

C'est beau.
C'est bientôt Noël.

17 décembre 2009

Harcèlement

Madame P me harcèle.
Par mail.
Parfaitement.
Tous les jours.
J'vous jure.
Voire plusieurs fois par jour.

Madame P se croit sur un t'chat ou msn et gère ainsi son compte : à coup de mails. Elle a fait l'objet d'une procédure de redressement personnel. Rien à voir avec sa santé, non. Elle s'est mise dans une situation financière tellement foireuse qu'un tribunal a décidé d'effacer TOUTES ses ardoises. Du découvert aux crédits, de la dette de loyer à celle de téléphone, des multiples chèques sans provision tant pis pour les commerçants aux impôts tant pis pour la France. Ca peut arriver des accidents dans la vie, pourquoi pas...

Madame P m'envoyait un mail par jour pour me réclamer son chéquier sans comprendre ou vouloir comprendre qu'un fichage était en cours et m'empêchait de le lui commander. Malgré mes explications, elle m'engueulait... Le 24 juillet elle récupère son bien aimé chéquier, le 14 août elle faisait des chèques en bois. Aujourd'hui encore elle exige toute indignée un carnet de chèques bien que toujours fichée.

Madame P me gonfle, grave. Parce que non seulement elle est désagréable mais aussi elle se fout de la gueule du monde. De là à ce qu'elle redépose une demande de rétablissement personnel...

Publicité
Publicité
16 décembre 2009

Jumelles

J'ai dans ma clientèle des demoiselles qui sont jumelles. La vie est loin d'être facile pour elles, leur compte a pris du plomb dans l'aile mais elles ont la foi.

Pour vous situer le contexte notre précédente rencontre consistait à payer les timbres fiscaux nécessaires à la levée de leur interdit bancaire. Elles vivent aussi leur gémellité au travers de leurs comptes respectifs donc quand l'une est fichée l'autre aussi. Mes demoiselles ont pris rendez-vous pour un projet...

"Que puis je faire pour vous ?"

"On veut ouvrir un compte d'épargne"
bien, en voilà de bonnes résolutions !

"Vous me parliez d'un projet, c'est à dire ?"
Je suis toute ouïe

"On veut devenir propriétaires, on veut ouvrir un PEL"
hein ? alors qu'elle n'arrivent pas à mettre 10 euros de côté ?

Bon, je fais ma déballe et leur explique les contraintes et avantages du PEL : 225 euros à l'ouverture, 45 euros par mois minimum, c'est bloqué pendant 4 ans si vous voulez bénéficier d'un crédit à taux préférentiel.

"On veut mettre 300 euros par mois"
gniiiiiiiiiiiii, respires, c'est possible elles te l'ont dit, mais on va attendre qu'elles soient défichées

"Parce qu'on a vu une maison qui nous plairait bien"
ah ?

"384 000 euros, ça va c'est pas trop cher..."

15 décembre 2009

Mon chef

Quand tu arrives dans le milieu de la banque tu te dis que c'est du sérieux. Tu t'attends à être dirigée par un professionnel expérimenté ayant un savoir bancaire sans limites. Dans ta petite tête de banquière tu te dis aussi que ton chef est le manager de son équipe, normalement occupé à pressurer optimiser les humaines ressources à sa disposition via les fameux tableaux dont je t'ai rebattu les oreilles précédemment. Sauf que...

Mon chef est un dinosaure. Oué. Point de modèle sophistiqué et performant issu de ces écoles à désapprendre le commerce. Mon chef ne s'appelle pas terminator il s'appelle brontosaure : 25 ans de banque ça vous transforme un homme. Voilà des années que nous sommes passés à un environnement informatique "ouébisé" en gros clic, menus déroulants, aides en ligne, tout ça mais pour se comprendre avec mon chef il m'a fallut apprendre à manipuler l'ancien logiciel sous DOS. Sinon y comprend pas ce que je lui veux et où trouver les références du client pour me valider les opérations de chef.

Mon chef est un solitaire. Jaloux de son intimité il ferme toujours la porte de son bureau et paraît très très très occupé en permanence sans qu'il ait aucun client avec lui. Gares à toi si tu oses passer les limites de son territoire : il le vit comme une agression. Et si tu le fais néanmoins ne compte pas t'en sortir d'une manière rapide et simple. Car mon chef a tendance à chercher la petite bête et va trouver matière à te faire chier sans jamais répondre à la question premièrement posée. En conséquence de quoi j'ai adapté mon mode de communication : je lui envoie mes demandes par mail alors qu'il est à 5 mètres de moi. Il me réponds de même. Tout baigne.
Note au passage qu'une seule demande peut faire l'objet de 4 ou 5 mails.

Mon chef est un herbivore papivore. Il imprime à tour de bras tout ce qui est imprimable. Il imprime les mails qu'il t'a envoyé pour te les remettre au cas où tu ne les aurais pas consultés. La touche "imprime écran" n'a pas de secret pour lui, il arrive à la taper sans même la regarder alors qu'il rédige ses rapports à 2 doigts. Le développement durable c'est pour les autres.

Mon chef ne se déplace pas dans l'agence. Il court. Des fois que ça optimiserait son temps de travail. Il stresse ses ouailles à surgir de son bureau comme un diable de sa boite pour vite, vite, vite, aller faire une photocopie. On a pensé à lui offrir des rollers...

Mon chef n'arrive jamais à l'heure. Ni le matin, ni l'après midi. Il fait poireauter sans vergogne les rares clients qui prennent rendez vous avec lui et prend un air très très très affairé pour s'en excuser, et ça marche (les cons). En revanche il ne se gène pas pour te rappeler à l'ordre si tu laisses les tiens s'assoir quelques instants.

Mon chef va chercher le courrier. Il en profite pour en griller une et au passage s'acheter l'Equipe. Il va faire la causette à Jacob (Delafon) avec son portable. Il ne supporte pas les placards ouverts, ça le stresse, et les libellés de compte incomplets.

Mon chef ne me respecte pas. Il me parle comme à une courge et me dévalorise en présence de mes clients. Il estime que je ne l'écoute pas et d'un air exaspéré me dit "Tais toi". Si si devant une cliente... 

Mon chef ne comprend pas pourquoi je m'enthousiasme et me trouve naïve à défendre mes clients qui sont des truffes au demeurant.

Mon chef se lamente toutes les semaines sur les résultats de son agence dardant un oeil accusateur et scandalisé sur ma personne.

Mon chef ne pense qu'à sa gueule quand il me pique les ventes que j'ai réalisées rapport à toute l'activité précédemment citée qui l'empêche de travailler.

Et c'est lui qui m'évalue...

Bienvenue dans le monde de la banque.

14 décembre 2009

Le crédit

Ton banquier on lui dit de faire du crédit. C'est quand même le coeur de son métier de prêter de l'argent. On lui dit aussi qu'on lui donne les moyens avec des offres ajustées et des taux à tout casser comme 3,70 %. Whaouh !!!! il va se gaver.

Que tu crois. Qu'il y croit. Pas trop longtemps quand même car cette offre là c'est pour les riches et ton banquier il en a pas beaucoup des riches dans ses clients. 3,70 % tu l'as si tu empruntes au moins 11000 euros sur 12 ou 24 mois maxi soit une mensualité minimum de 450 euros par mois. T'en connais beaucoup qui peuvent se taper le loyer ou le crédit maison plus une mensualité de 450 euros ? Oui mais ceux là malheureusement pour ton banquier ils n'ont pas besoin d'emprunter. Fumisterie.

Et si alléché tu n'as pas regardé les petites lignes et que tu lui fais faire une simulation hors des taquets il va te proposer du 8 %. Vi. T'as bien entendu. Y peut pas faire mieux. Désolé. Et toi tu dis "Merci Monsieur le banquier" et tu te casses. Et lui il reste avec son crédit sur les bras. Damned ! va bien falloir en fourguer vendre quelques uns.

Je t'ai déjà touché 2 mots du score et du fameux crédit permanent, je ne m'étendrais pas sur le sujet mais saches que ton conseiller n'a pas forcément le choix de ses armes. On l'envoie souvent au front sur une mobylette poussive avec une vieille épée rouillée tel Don Quichotte et ses moulins.

Aies pitié de lui. Il n'est que le rouage d'une grosse machine à faire du cash... 

13 décembre 2009

Vous connaissez une bonne banque ?

Moi je dis, y'a pas de bonne banque. Y'a des bons ou des mauvais conseillers. Parce que la concurrence n'existe pas entre les banques. On s'entend bien entre banquiers au niveau des tarifs. C'est comme Bouygues, SFR ou Orange. Tu paies un max. Si tu l'acceptes pour ton mobile tu peux bien l'accepter pour ta banque.

Bref, cherches pas, au niveau prix tu te feras toujours avoir. Le seul élément que tu as le loisir de choisir c'est la bobine de ton conseiller. Mieux vaut pour vous deux que vous ayez un bon feeling !

C'est quoi un bon conseiller ?

Le bon conseiller aura à coeur de te connaître et de se coltiner toutes les opérations à faible valeur ajoutée que tu t'obstines à lui demander alors que tu pourrais t'enlever les doigts du c...l et faire tout ça sur internet.

Le bon conseiller sait que t'accouches bientôt, que la sécu a du retard pour te payer et rallonge en douce de sa hiérarchie ton découvert autorisé pour t'éviter de payer des frais.

Le bon conseiller te reçoit simplement pour savoir où t'en es dans ce nouveau job et si ça te plaît, puis te donne un coup de pouce avec un crédit gratuit parce qu'il te faut une nouvelle caisse.

ARRETE DE REVER ! Il n'existe pas. Ou s'il existe il va s'en prendre plein la tronche parce qu'il discute trop avec ses clients et qu'il fait pas du business en attendant.

12 décembre 2009

Qu'est ce qui se passe dans la tête de ton banquier ?

Tu sais déjà comment se passe en interne la tambouille des chiffres et des tableaux. Mais comment ça se passe dans la tête de ton banquier ?

Ca dépend beaucoup de son âge.

Plus il est jeune et plus il adhère à la politique de la boîte. On lui a fait miroiter un poste de chef d'agence à 5 ans alors il y croit. Il a les dents qui rayent le parquet. Il est à fond. S'il est bien entouré il sait bidouiller ses chiffres et ses efforts pour entuber le client paient. Il touche des primes comme dans les westerns, se sent le roi du monde et dégage une assurance sans bornes. Il est bien parti, pense t'il, sa carrière est une réussite, il ne voit pas le mal à plomber 4 contrats d'assurance vie à la même cliente. Sa morale s'arrête à son bulletin de paie. Tout baigne. Il ne comprend pas pourquoi certains de ses collègues plus âgés le regardent de travers au café lorsqu'il raconte ses exploits.

Plus il est vieux et moins il adhère à la politique de la boîte. Il a bien essayé, il veut rester dans le coup mais ça le dépasse. Il connaît ses clients sur le bout des doigts et ne comprend pas comment il va faire 50 % de plus de tel produit d'une année sur l'autre sans changer de client. Il vend. Bien même ! Mais pas assez. Parce que le vieux il ne sait pas plomber 4 assurances vie à la même personne. Il n'y avait jamais songé. Il n'en voit pas l'intérêt. Il ne comprend pas pourquoi certains d'jeuns fraîchement arrivés le regardent d'un air compassé au café parce qu'il ne fait pas ses chiffres. Il s'en fout au fond de ses objectifs, il conseille, accompagne et construit l'avenir. Le soir il est content. Pas sa hiérarchie. Certaines fois il a la nostalgie de la "banque de 1900" mais bon on est en 2010 faut vivre avec son temps !

Ton banquier, s'il a une âme, est pris entre deux feux. Son envie de satisfaire son client et celle de satisfaire à ses objectifs souvent délirants, mais bon il essaie d'y croire quand même. Il souffre au travail. Souvent ce qu'on lui demande va à l'encontre de son éthique personnelle. Il n'a pas dix solutions : soit il tape sur le péquin qui vient le voir soit il se fait taper. Il frôle régulièrement la schizophrénie, Dr Jekyll ou Mr Hyde...

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Bienvenue dans le monde de la banque
Publicité
Publicité